Les ambitieux préparent déjà l'après-Macron (2023)

Les ambitieux préparent déjà l'après-Macron (1)

Un peu de déjà-vu. Comme un autre missile civil sur la rampe de lancement. La semaine dernière,Échosils ont consacré plusieurs pages d'éloges dans leur magazine du week-end à Gabriel Attal, le jeune ministre des comptes publics."Le charme est nécessaire pour aller loin en politique", n'a pas peur d'écrire le journaliste Henri Gibier dans sa "recherche" consacrée à"Ambitions secrètes". Flatteur, naturel.

Tout l'article tourne autour de l'idée que Gabriel Attal, aujourd'hui âgé de 34 ans, se prépare à la plus haute fonction."L'ambition ancienne et méthodique de celui qui a le sens non de se proclamer promet un grand destin, mais la volonté de le construire.", décrit Gibier auparavant, mais confirme l'affaire en rappelant que l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing, lui aussi âgé de 33 ans, était ministre du budget en 1959."Le record de VGE était égal", accueille le jour ouvrable en sous-titre. Shades ou gros sabots, il faut choisir. Dans une interview, le député Jean-René Cazeneuve, rapporteur de la commission des finances, constate :"A la Renaissance c'est une étoile".

Le temps a passé vite. Cinq ans plus tôt, juste après sa nomination au gouvernement, le jeune Gabriel était encore "formé" par Laurent Fontaine, ancien producteur d'animation de TF1 (mais si vous vous souvenez de la série"Seule la vérité compte"le duo Bataille & Fontaine) et aussi ami proche de Bruno Roget-Petit, ancien journaliste devenu "conseiller mémoire" à l'Elysées.

Svega 2027. ou 2032.?

Dans son article, Gibier note que Gabriel Attal est réelcontrôler le monstrequi ne laisse rien au hasard. Comme un certain Emmanuel Macron. Le jeune ministre des Comptes publics est bien conscient qu'il doit suivre la crête pour réaliser son ambition : voir et faire apprendre au monde, sans faire de l'ombre à son patron à l'Elysée. Surtout, ne dévoilez pas votre impatience pour de plus hautes fonctions alors que nous nous préparons à toute éventualité. C'est un exercice difficile, comme je l'ai mentionné dans ma chroniqueTribunedepuis février dernier :"L'ambitieux Mr Atal séduit et divise les macros en 2017.".

Contrairement à son articleallermontrer sans oser dire les choses, j'ai choisi la clartéTribune:« Et si c'était lui ? » Le jeune ministre du budget et des comptes publics d'Emmanuel Macron et ancien porte-parole des médias fantasme sur un parti sans chef. Celui qui aura 39 ans dans 5 ans peut-il gagner la bataille de l'héritage d'Elisa ? Certains y croient et non tous sont forcément parmi les plus fervents supporters. Alors Attal 2027 ou Attal 2032 ?". Cette simple question a exaspéré certaines personnes autour de lui. Surtout, ne parlez pas trop, évitez à tout prix de vous brûler les ailes.

"Dans l'Elysées une quarantaine"

Pourtant, tout indique que le jeune ministre Bercy est occupé... Tout comme Emmanuel Macron l'a été autrefois. Après la "discussion" à l'Assemblée nationale sur les retraites, la "star" Atal a immédiatement poursuivi l'affaire d'évasion fiscale avant de s'envoler pour les Etats-Unis fin février. À son arrivée, il est apparu dans le talk-show politique de MSNBC sur la guerre en Ukraine. Sur le plateau, "Gaby" est à l'aise dans le rôle d'un AnglaisliquideLa méthode de Sciences Po pour décrypter la politique européenne selon Volodymyr Zelensky. On est loin des questions fiscales que le ministre devrait soulever... Également au programme de cette visite nord-américaine à Washington et New York, des rencontres avec des think tanks et autres faiseurs d'opinion.

Bref, Gabriel Attal "file" minutieusement et tente de prendre de la profondeur. Car selon diverses sources, ses ambitions futures sont importantes :"Il veut décrocher le poste de maire de Paris en 2026 et rêve même de répéter l'exploit d'Emmanuel Macron, c'est-à-dire d'entrer à l'Elysée vers la quarantaine.", souffle le confident du premier cycle élyséen. Récemment, un communicant habitué aux jeux de pouvoir s'exclamait :"Bien sûr qu'Attal vise le président !". Bien sûr.

Gabriel Attal, président ;« A partir de 2027 ou jusqu'en 2032 ?, a osé demander en même temps le conseiller du gouvernement. Depuis, son nom est de plus en plus cité parmi les possibles futurs candidats de la "Macronia". Au point qu'Emmanuel Macron lui-même s'indigne :"Le président est irrité par l'activisme de son jeune ministre", a tiré sur un fidèle parmi les fidèles. C'est qu'Emmanuel Macron, chacun le sait, depuis 2017 a toujours fait en sorte qu'aucune tête n'apparaisse dans son camp et, surtout, que personne ne puisse le surpasser.

Cela a un effet20 minutesqu'il lui a dédiéarticleFin février, Gabriel Attal a tenté de confirmer sa fidélité au président :"Je ne prépare pas une campagne ou une candidature", assura alors celui qui"Je ne peux pas poser de question". Peut-être, mais avec leur longuehistoirepublié la semaine dernière,Échosils semblent répondre de lui (le ministre leur a accordé une interview).

Un pied dans l'establishment parisien

Dans le monde politique, la chance joue un rôle, mais elle en prépare un encore plus grand. Au départ, Gabriel Attal s'est associé à Stéphane Séjourné, actuel président du groupe Renew au Parlement européen et secrétaire national pour Renaissance, et ancien conseiller parlementaire d'Emmanuel Macron à Bercy, après avoir été militant à tendance PS DSK, dans les réseaux . des jeunes choyés par le vieux vétéran Jean-Christophe Cambadélis. En effet, Séjourné est un pilier de la « bande de Poitiers », les jeunes étudiants qui ont milité au MJS, notamment lors du mouvement anti-CPE, et qui ont rejoint l'aventure Macron très tôt (entre 2015 et 2016) : on retrouve Pierre Person qui a été député de LREM dans le premier quinquennat, ainsi que Mickaël Nogal, mais aussi Florian Humez ou Jean Gaborit, tous deux conseillers un temps sous Macron avant de rejoindre le secteur privé, ou député de Sacha Houlié, qui lui-même, est revenu pour un deuxième mandat de cinq ans et est même devenu président de la commission judiciaire à partir de juin 2022.

Partagez la vue d'ensemble

Pour ces petits gosses de la "bande de Poitiers", Gabriel Attal a toujours été un pansement, via... Stéphane. Chacun tarde à se rendre compte que lui seul a déjà un pied dans l'establishment parisien. Comme la plupart des gens venaient de France des sous-régions, il avait un grand père producteur de cinéma et était élève à l'école d'Alsace, l'école privée super élitiste de la rive gauche. Puisqu'ils n'allaient « qu'à » une seule université de province, c'était bien sûr Sciences Po Paris. Alors qu'ils n'étaient que des militants au PS, il était en 2012 au cabinet de Marisol Touraine, la ministre de la Santé de Hollande, où il rencontrait Benjamin Griveaux, l'un des piliers de la bande rivale, la "band gang". , celui d'Ismaël Emelien (conseiller stratégique de Macron à Bercy puis à l'Élysée au début du premier quinquennat), des nouveaux techniciens proches de Pierre Moscovici et d'Havas, qui ont participé à la campagne DSK aux primaires PS de 2006.

Les dîners de Daniel Vialo chez Vauban

Aujourd'hui Gabriel Attal - qui est"C'est encore officiellement fini"Stéphane Séjourné, comme l'a soulignéÉchos- Il a toujours su que son destin était tracé. Le jeune ministre des Comptes publics sait manier les gens importants. Il a toujours eu les codes parisiens. Il y a quelques années ce Parisienactivement soutenu par Íngrid Betancourt, puis les FARC prennent en otage en Colombie, un proche de Dominique de Villepin. Attal est aussi une proche connaissance de Daniel Vial, lobbyiste de la "big pharma" française et internationale, qui avait auparavant embauché Jérôme Cahuzac pour travailler dans ce domaine. Vial est une mondaine renversante qui adore recevoir dans son appartement de la place Vauban près des Invalides dans le 7ème arrondissement (Ségolène Royal est une habituée de ses soirées commenous avons découvert récemmentSolenn de Royer a quittéMonde).

Depuis, "Gaby" est devenu célèbre."Gabriel Attal a pris du poids à Bercy", note le communicant de la place parisienne. De "l'héritier" d'Emmanuel Macron, Bruno Lemaire, Géral Darmanin ou Laurent Vaquier s'affrontent désormais chez les Républicains. Comme Gabriel à l'intérieurÉchos, chacun de ces candidats a récemment eu droit à une longue interview ou à un portrait dans le journal, en préparation de l'avenir...

Dans le milieu présidentiel, cette petite musique qui surgit autour de Gabriel Attal n'est pas forcément du goût de tout le monde.Certains espèrent qu'Emmanuel Macron reviendra en 2032 pour un troisième mandat(oui, oui...) craint que Gabriel ne réussisse à "tuer son père". Chez les plus fidèles et loyaux, il est impossible de tourner la page si vite qu'il est tabou de provoquer la fin politique d'Emmanuel Macron après ce deuxième quinquennat. Pour cette catégorie de macronomes, personne ne peut vraiment remplacer le champion "subversif" de 2017. A l'Elysée, cependant, d'autres sont attirés et alléchés par le ministre des comptes publics :« Il est très bon Gabriel !- s'exclame une amie très proche Brigitte Macron.

La guerre des ambitieux continue

En effet, ces derniers mois, une guerre a fait rage entre les ambitieux au sein du macronion. Des écuries politiques se créent de toutes parts."On a l'impression qu'Emmanuel Macron n'est plus au pouvoir", note, surpris, ancien consultant. Les médias se réjouissent. Ces derniers, lassés de la communication du gouvernement, véhiculent aussi des ambitions au-delà du macronisme, considérées comme des alternatives"fin": Bernard Cazeneuve est revenu sur le terrain ces dernières semaines pour rejoindre la NUPES et Laurent Wauquiez a commencé à prendre la parole et à se dévoiler puisqu'il s'est interdit de tout commentaire sur les retraites ces derniers mois.

Quant aux élections municipales, Clément Beaune, ministre des Transports (ancien conseiller d'Emmanuel Macron et plus loin, de Jean-Marc Ayrault) est déjà en campagne pour tenter de plaire à la mairie d'Anne Hidalgo à Paris. La concurrence est féroce dans ce domaine : lui sont opposés Gabriel Attal et Olivia Grégoire, la ministre des Médias, du Commerce et du Tourisme."L'été dernier, Beaune a également tenté de reprendre le contrôle de la Renaissance, mais le président a finalement opté pour Séjourné.", précise l'ancien macronologue. A Paris, dans les milieux politiques et financiers, Beaune a bonne réputation."C'est la chose la plus cool !"Démarre une entreprise. Cette sympathie vient aussi du fait que sa relation avec Alexis Kohler, le puissant Grand Secrétaire de l'Elysées, est connue pour être abominable...

Matignon, un combat dans un combat

A la Renaissance, Stéphane Séjourné se pose de nombreuses questions. Comme beaucoup d'autres « anciens » de la « bande de Poitiers », le chef macroniste se demande où tout cela va nous mener… Au point que depuis plusieurs jours il songe à quitter la politique et à retourner dans le privé. Cette grande lassitude intervient alors que les Elysées envisagent de lui demander de revenir aux couleurs de la Renaissance lors des prochaines élections européennes.

Mais aujourd'hui ce qui inquiète les macronistes, c'est bien sûr l'éventuel successeur de Matignon et d'Elisabeth Borne.« C'est un jeu dans le jeu ! »s'exclame le macroniste. Chaque camp, chaque groupe fait campagne plus ou moins subtilement par la presse. Il y a quelques semaines, son éditeuraller, Cécile Cornudet,ainsi causéles noms de Gabriel Attal, Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu. De leur côté,Défis, IlFig'Mag, IlJDD,L'Opinion, a obstinément tiré la carte de Julien Denormandie, l'ancien ministre de l'agriculture et loyaliste parmi les fidèles d'Emmanuel Macron, qui est revenu dans le privé en lançant une start-up. Son nom était déjà évoqué pour le poste de Matignon au printemps dernier. Certains voyaient aussi en lui un possible successeur d'Alexis Kohler à l'Élysée comme secrétaire général ou comme un possible dirigeant d'EDF. Ce n'est pas un hasard :"Il s'agit vraiment de ses anciens amis de l'Elysée, de célèbres mormons, qui lancent son nom à chaque fois qu'il y a une vacance, m'a dit un proche du président. Puisque Denormandie PR est son préféré[Président], et qu'il est le dernier membre de leur groupe de grande valeur, les mormons ont fait passer le mot qu'il peut aller n'importe où pour montrer qu'ils existent toujours ! C'est amusant ! ». (lire à ce sujetmin septembre-spalte). Problème : le nom de Julien Denormandie est mentionné dans "l'affaire Kohler", alors qu'il n'a été interrogé qu'en tant que simple témoin (Beaucoup de ses e-mails retrouvés par la police mettent ainsi à mal la défense de l'actuel général élyséen).

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Le retour en grâce de Philippe Grangeon

En effet, dans les coulisses, chaque stand Matignon est passé au crible à l'Élysée. Du côté de l'aile cour de Madame, il y en a qui poussent Gabriel Attal ou Sébastien Lecornu pour le poste. Avec Alexis Kohler, on estime probablement qu'Elisabeth Borne peut être retenue. En tout cas, c'est l'ancien conseiller spécial d'Emmanuel Macron, Philippe Grangeon, qui à Macron est considéré comme l'un de ses derniers soutiens."aile gauche". Et à défaut de maintenir Borne à sa place, Grangon et ses fidèles poussent... Julien Denormandie. Pourtant, depuis le début de son deuxième quinquennat, Grangeon a perdu de l'influence auprès d'Emmanuel Macron"C'est de nouveau en vigueur depuis un mois maintenant", m'a chuchoté un initié d'Elisée il y a quelques jours, donc depuis fin mars. Cette démarche soudaine pourrait-elle s'expliquer par les difficultés du président avec le dossier des retraites ?

Ces derniers mois, le président n'a appelé son ancien conseiller spécial que dans les jours qui ont précédé le 3/49. (Avec Stéphane Séjourné, dont il est proche, et les chefs des groupes Renaissance à l'Assemblée et au Sénat, il fut l'un des rares à s'y opposer). Il faut le dire, Philippe Grangeon sera"Macroniste jusqu'au bout", selon un initié, pourrait être précieux pour le président. Son parcours politique est éloquent : auparavant cet ancien étudiant trotskyste a conseillé Nicole Notat à la CFDT, puis Florence Parly, Dominique Strauss-Kahn et Christian Sauter sous le gouvernement Jospin et enfin Bertrand Delanoë à sa mairie de Paris.

Aujourd'hui, dans cette macronée, Philippe Grangeon est en contact permanent avec deux de ses cousines, Elisabeth Borne, et le directeur de cabinet de cette dernière, Aurélien Rousseau. Il reste en contact avec l'ancien président de l'Assemblée Richard Ferrand, et ses « poulains » et favoris sont Gabriel Attal, Clément Beaune et Stéphane Séjourné. Lors de son premier quinquennat, s'il a assez bien travaillé avec Jean Castex, il s'est heurté à Édouard Philippe et à son directeur de cabinet d'alors, Benoît Ribadeau-Dumas.

Quand Grangeon part avec Kohler et Notato

En revanche, Philippe Grangeon voit souvent Alexis Kohler sur la planète "techno". Les deux hommes ont été aperçus soit en soirée, soit lors d'une promenade de 45 minutes qu'ils ont partagée. Le secrétaire général des Elysées, régulièrement contesté au sein des Macroniens, a récemment vu certains anciens conseillers élyséens nommés"mormon", qui a contribué à la victoire en 2017. On apprend ainsi que Sibeth Ndiaye est venue dîner à l'Elysée avec Alexis Kohler. Récemment, le Secrétaire Général a également rencontré Ismaël Emelien. Autre pièce importante pour Kohler, Grégoire Potton, l'ancien partenaire des socialistes sous le mandat de Hollande, qui a été parmi les premiers à participer à l'aventure en mars et qui, fin 2022, est discrètement devenu le chef du pôle politique et parlementaire à l'Elysée. Et Potton est proche de Philippe Grangeon.

Mais si Philippe Grangeon est un véritable couteau suisse pour Emmanuel Macron, son ancienne association avec la CFDT n'est pas forcément un avantage. Car le conseiller politique Laurent Berger n'apprécie pas du tout. Cela s'explique par d'anciens griefs et des divergences de ligne au sein du syndicat "réformiste": parce que Berger était à l'origine de la ligne de François Cerec, tandis que Philippe Grandzon était membre du groupe Nicole Notat, qui était toujours contre Laurent Berger et ne s'en cachait pas. son soutien à l'actuel président de la République.

L'ancien dirigeant de la CFDT, qui avait passé un accord avec Alain Juppé lors du mouvement social en 1995, s'inquiète notamment de l'union qui prévaut toujours entre la CFDT et la CGT contre la loi sur les retraites. Ces derniers mois, il a même tenté de rallier de nombreux ex-syndiqués à un vague projet de plateforme de soutien au gouvernement. Parmi eux, l'un de ses proches, Jacques Kheliff, ancien secrétaire général de la Fédération Energie Chimie avant de rejoindre le groupe de chimie Rhodia comme directeur du développement durable, a exprimé son soutien à la "réforme" auprès de certains macronologues.« Tous ces gens n'ont pas compris qu'en 30 ans le centre de gravité de la CFDT a changé. En devenant le premier syndicat de France, elle est plus verte, plus à gauche et plus jeune. » Seul Pierre Ferracci, patron du groupe Secafi Alpha, a compris ce.", m'explique un très bon initié de la CFDT. Alors Emmanuel Macron n'améliorera pas ses relations avec la CFDT dans les mois à venir avec Philippe Grangeon.

Édouard Philippe réussira-t-il à devenir grand-père Biden ?

Et c'est à l'Élysée, n'en déplaise à Grangeon, qu'Alexis Kohler a choisi Édouard Philippe pour la suite des événements. Le maire du Havre, revenu dans les médias en début d'année, a été le premier à publier un message de soutien au secrétaire général de l'Elysée en octobre, lorsque l'inculpation contre ce dernier pour "intérêt illégal" a été publié. dans le fichier MSC. Les deux se respectent et se connaissent depuis longtemps, bien avant Emmanuel Macron (Alexis Kohler était représentant de l'Etat au Grand Port Maritime du Havre et aussi "jeune rocardien" comme Édouard Philippe).

Ces deux "technos", parfaits représentants de la structure techno, évoquent avec tendresse le début du premier quinquennat. A l'époque, leurs avis étaient souvent similaires et ils s'accordaient sur de nombreux dossiers, accompagnés du secrétaire général du gouvernement de l'époque, Marc Guillaume, et du directeur de cabinet de Matignon de l'époque, Benoit Ribadeau-Dumas. Les "quatre" à ce moment-là ont refroidi la colère de M. Le zèle de Macron. Cependant, leur pouvoir sans partage a attiré de nombreux ennemis à la fois en Macronie et dans le Petit Paris."Ce n'est pas juste pour Édouard Philippe, il était beau, grand, il avait l'air d'un politicien, mais maintenant, avec sa maladie qui a entraîné une chute de cheveux, on va le voir avec une casquette. Politiquement cela lui sera fatal, il ne deviendra jamais président., invite aujourd'hui le conseiller de l'après-midi d'Emmanuel Macron.

Inévitablement, dans notre monde de spectacles et d'apparitions politiques, et dans la course post-Macron, la jeunesse, le visage angélique et l'éloquence de Gabriel Atal sont peut-être ses meilleurs atouts. A moins que les Français ne se laissent si facilement influencer une seconde fois par un autre jeune premier et lui préfèrent Papy Joe Biden pour les années à venir.

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Author: Kimberely Baumbach CPA

Last Updated: 12/09/2023

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